Alexandre mars : pourquoi j’admire ce mec plus que Steve Jobs

par 23 Déc 2019

Lorsque vous faites vos courses chez SEPHORA ou au MONOP, l’avez-vous remarqué ?

Si vous payez avec votre carte de crédit, un petit message apparaît sur le terminal de paiement :

« Acceptez-vous un arrondi de caisse ? » 

Si vous êtes ok, la machine arrondi votre prix d’achat à l’euro supérieur : 36,39 € arrondi par exemple à 37 €.

La différence 0,61 € sera reversé à une association.  👍

C’est un peu le même principe que l’arrondi de salaire que pratiquent certaines entreprises.

Vous salaire s’élève à 2.456,39 €. Il est arrondi cette fois ci, à la baisse : à 2.456 €.

Les 0,39 € sont également reversés à une association.

Ces deux bonnes idées sont sorties d’une même tête : celle d’Alexandre Mars. 

Découvrez le bonhomme, la façon dont il veut changer le monde et la spécial dédicace qu’il réserve à Steve Jobs dans cette courte vidéo (1mn39).

A voir absolument si ce n’est pas encore fait !

Jeune entrepreneur français ayant créé et revendu plusieurs boites. 🇫🇷

Il est installé aux Etats Unis et a gagné plus d’argent qu’il ne lui faut pour vivre. 

Et plutôt que de créer une énième fondation ou association, il a cherché à être utile. 🤔

 

Il veut tout simplement changer le monde sur la base d’un constat simple :

  1. Les gens prennent plus de plaisir à donner qu’à recevoir,
  2. Le monde a besoin de solidarité et d’entraide,
  3. Pour changer le monde et rendre les gens heureux, il suffit donc de permettre au plus grand nombre de pouvoir donner « un tout petit peu » … le plus souvent possible !

Et il ne s’est pas arrêté là.

Il a eu une 3ème idée, encore plus forte.

Vivant aux Etats Unis et au contact de la communauté des startupers ayant fait fortune, il leur a demandé ce qu’ils comptaient faire des millions de dollars qu’ils avaient gagnés.

Presque tous lui ont dit qu’ils souhaitaient en verser une partie à des associations ou organismes caritatifs.

Il leur a demandé :
 Vous le faites ?
 Non !
 Pourquoi ?
 Parce que nous n’avons pas confiance. Nous ne savons pas vraiment ce qui est fait de notre argent. 
 Et donc pour le faire, qu’est-ce qu’il vous manque ?
 De la confiance…

Il a donc créé la fondation EPIC, qui labellise les associations.

En mettant par exemple des webcams dans les classes de cours financées par ces associations.

Webcams qui permettent aux donateurs de voir en direct ce qui se passe dans l’école qu’ils ont financé.

Et ça marche ! 👏

 

Grâce à cette troisième idée, des millions de dollars de dons sont venus alimenter le système qu’il a mis en place.

Il l’explique dans son livre que je vous recommande et que vous pouvez feuilleter gratuitement sur Amazon : « La Révolution du partage » 

 

Si je vous parle de ça, c’est simplement pour vous expliquer que les profils des entrepreneurs français sont en train de changer.

De plus en plus nombreux sont ceux qui font participer leurs entreprises à des actions caritatives.

Ce n’est pas un phénomène de mode. 

Ce n’est pas un effet de communication. 

C’est une tendance profonde que je constate et qui répond à un questionnement profond :

« Je travaille 70 heures par semaines, je fais d’énormes sacrifices … et pour finir : pour quoi faire ? Pour quelle finalité ? En quoi je participe à améliorer ou à préserver le bien commun ? »

Chacun de nous a son histoire, ses motivations, ses drivers personnels quasi impossibles à changer.

Mais ce que j’observe c’est que donner une partie de ce que l’on gagne, une toute petite partie, peut apporter une nouvelle dimension à la dynamique entrepreneuriale dans laquelle on s’est investie.

La preuve avec AUDAE, petite structure de conseil de moins de 10 personnes qui investit depuis 2012 et chaque année quelques milliers d’euros via une association dans la construction d’une école de rue.

Grace à eux, 30 enfants vivants dans les poubelles de Madagascar vont maintenant à l’école tous les jours. Pour moins de 3.000 euros par an.

 

Et fiscalement (c’est aussi pour ça que j’écris cet article), même si ce n’est pas leur priorité, ils récupèrent 60% de leur don sous forme de réduction d’impôt pour mécénat.

Leur don de 3.000 € ne leur coûte finalement que 1.200 €.

Et comme dit leur dirigeant Géraud Marcenat : « Maintenant, chaque matin, je sais pourquoi je me lève … » 😊

Jusqu’à l’année dernière, l’avantage fiscal était limité aux dons ne dépassant pas 3 pour milles du chiffre d’affaires.

Pour AUDAE (1 million de chiffre d’affaires), le plafond était de 3.000 € par an.

 

Depuis le 1er janvier 2019, toutes les entreprises peuvent donner librement jusqu’à 10.000 euros par an quel que soit leur chiffre d’affaires et bénéficier de la réduction d’impôt de 60%. 

Si leur don dépasse ce seuil, il reste fiscalement déductible dans la limite des 3 pour mille du chiffre d’affaires.

Alors Black Friday ou Alexandre Mars ? 

Réfléchissez-y  😊

 

Xavier de Labarrière
Fondateur de Uston et Expert-comptable

Bonjour, je suis Xavier de Labarrière

Bonjour, je suis Xavier de Labarrière

Je suis le fondateur de Uston et expert-comptable. Sur ce blog je partage les stratégies financières que j’ai testées (et approuvées) avec mes clients.