Micro-entrepreneurs, pourquoi la réforme de l’ACRE nous fait peur ? Les 3 pièges à éviter pour la traverser en toute sérénité.
La réforme de l’ACRE est dans toutes les discussions depuis sa sortie surprise dans le projet de Loi Finance 2020. Même si le gouvernement a décidé de temporiser, cette annonce a fait trembler le monde de la micro-entreprise. Et pour cause ! Elle touche la corde sensible de tout entrepreneur : ses revenus … L’occasion de faire le point sur 3 pièges à éviter pour protéger ses revenus de micro-entrepreneur.
Sommaire
Impôt sur le revenu : maintenez le VFL
Lorsque vous créez votre micro-entreprise vous pouvez bénéficier du Versement Fiscal Libératoire (VFL).
Le VFL permet de limiter votre impôt sur le revenu à 1% du chiffre d’affaires de votre micro-entreprise (1,7% si vous êtes prestataire de services, à 2,2%, si vous êtes profession libérale).
Il permet donc d’échapper au barème progressif de l’impôt sur le revenu et de payer moins d’impôt.
L’économie d’impôt obtenue grâce au VFL peut atteindre jusqu’à 5.000 € par an.
Pour en bénéficier le plus longtemps possible, il y a des conditions à remplir et des pièges à éviter.
Découvrez les en lisant notre article Le Versement Fiscal Libératoire (VFL) de la micro-entreprise : comment éviter de le perdre ?
TVA : optez pour le régime le plus intéressant pour vous
En tant que micro-entrepreneur, vous ne facturez pas de TVA … jusqu’à ce que votre chiffre d’affaires atteigne un certain montant.
Si votre chiffre d’affaires dépasse les 35.200 € pour les services (91.000 € pour le commerce), vous devenez “assujetti” à la TVA, vous devrez donc facturer de la TVA à vos clients.
La plupart des micro-entrepreneurs considèrent le fait de facturer la TVA comme un handicap. Et pourtant, pour un certains d’entre eux, ça peut être financièrement plus intéressant de facturer la TVA que de ne pas la facturer.
Ils peuvent même avoir intérêt à la facturer dès le début de leur activité.
Pour les autres, ceux qui ont comme clients des particuliers, il existe des options qui permettent d’économiser plusieurs centaines ou milliers d’euros sur leur TVA.
Pour comprendre les vrais enjeux de la TVA pour les micro-entrepreneurs, lisez notre article : TVA et micro-entreprise : que faire pour ne pas se tromper ?
Ne laissez pas exploser vos charges sociales
En tant que micro-entrepreneur, vos cotisations sociales sont calculées sur votre chiffre d’affaires et non sur votre rémunération.
Plus votre chiffre d’affaires est important, plus vos charges sociales augmentent, quel que soit le niveau de votre rémunération.
Même avec l’ACRE, le régime de la micro-entreprise n’est pas toujours le plus intéressant. Même si son taux est inférieur à celui des gérant « majoritaire » qui cotisent à 45% de leur rémunération nette.
Comment limiter le dérapage de ses cotisations sociales de micro-entrepreneur ?
Découvrez les réponses dans notre article : Comment diminuer ses charges sociales et augmenter sa rémunération quand on est micro-entrepreneur ?
La micro-entreprise est un statut très avantageux pour bon nombre d’entrepreneurs, à condition d’éviter ses 3 pièges fiscaux !
- Piège n°1 : Ne pas opter pour – ou perdre – le Versement Fiscal Libératoire (VFL)
- Piège n°2 : Facturer ou ne pas facturer la TVA
- Piège n°3 : Laisser exploser ses charges sociales